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Le 23\/03\/2019 \u00e0 Pleine-Foug\u00e8res (BRM 200)<\/p>\n\n\n\n

D\u00e9part \u00e0 7 heures de ce premier brevet en compagnie de Daniel et Gaby, mes deux compagnons de club avec qui je dois participer a mon 3\u00e8 Paris – Brest – Paris en ao\u00fbt prochain,auquel est venu se joindre \u00e0 nous le neveu de Daniel, adepte du triathlon.<\/p>\n\n\n\n

Il ne fait pas bien chaud, et la tenue d’hiver reste de rigueur en ce mois de mars. Cette premi\u00e8re allait tr\u00e8s mal d\u00e9buter, car, \u00e0 peine sortie du pays, Daniel percute violemment un concurrent arr\u00eat\u00e9 en plein milieu de la route. R\u00e9sultat; la roue avant en huit et un retour \u00e0 la case d\u00e9part. Le plus emb\u00eatant, Daniel \u00e0 un s\u00e9rieux h\u00e9matome \u00e0 la hanche et souffre des cotes… La journ\u00e9e s’annonce dure pour lui. Une radio confirmera le lendemain un trait de fracture …!<\/p>\n\n\n\n

Nous repartons une bonne demi\/heure plus tard en compagnie de quelques retardataires apr\u00e8s avoir trouv\u00e9 une roue avant aupr\u00e8s du club organisateur. Cette fois c’est le bon d\u00e9part. Brouillard, gel\u00e9e blanche, direction Evran (C\u00f4tes d’Armor) . Routes assez planes jusqu’\u00e0 ce gros bourg que nous atteignons vers 9 heures \u00e0 bonne allure, juste au moment ou un groupe plus important repart. <\/p>\n\n\n\n

Pointage et achat de viennoiseries \u00e0 la boulangerie du pays avant de repartir tous les quatre plein est vers Saint-Domineuc, Ding\u00e9, Sens-de-Bretagne (petit arr\u00eat) l’atmosph\u00e8re se r\u00e9chauffe. Il fait beau, mais nous avons un fort vent de face qui g\u00e8ne un peu notre progression. Saint-Aubin-du-Cormier. Le parcours relativement plat, c’est termin\u00e9, nous abordons une succession de petites cotes jusqu’\u00e0 Vitr\u00e9 ou nous nous arr\u00eatons pour pointer et trouver \u00e0 manger dans un bar au bas de la ville. Petite pause qui fait du bien,surtout \u00e0 Daniel qui se ressent de plus en plus de sa chute, mais il ne manque pas de courage et je ne doute pas qu’il ira au bout.<\/p>\n\n\n\n

Une petite demie heure d\u2019arr\u00eat et c’est reparti vers le nord Mayenne ou nous attendent quelques belles cotes (La Croisille, Juvign\u00e9, La P\u00e9llerine) avant de revenir sur nos terres. Pointage \u00e0 Pontmain, mais pas de miracle, nous ne sommes pas arriv\u00e9, il nous reste environ 45km \u00e0 effectuer, mais, cette fois, avec le vent favorable. Louvign\u00e9, puis Saint-James, Pontorson, Pleine-Foug\u00e8res que, sans doute, sentant l’arriv\u00e9e proche, nous effectuons \u00e0 la vitesse grand V <\/p>\n\n\n\n

Voil\u00e0, c’est termin\u00e9, nous aurons mis 9 heures avec les arr\u00eats et roul\u00e9 \u00e0 25km\/h de moyenne, faisant la presque totalit\u00e9 du parcours \u00e0 quatre, ayant tout au long de la journ\u00e9e un petit temps de retard sur les autres groupes, qui n’\u00e9taient jamais bien loin, mais que nous n’avons pu r\u00e9cup\u00e9rer, du fait de notre retard au d\u00e9part. Il ne reste plus qu’\u00e0 se restaurer un peu, de manger le traditionnel sandwich accompagn\u00e9 d’une bonne bi\u00e8re avant de rentrer au bercail.<\/p>\n\n\n\n

Cel\u00e0 dit double 200 pour moi au cours de la semaine car j’avais effectu\u00e9 la totalit\u00e9 de ce circuit le mardi pr\u00e9c\u00e9dent ce brevet dans le sens inverse, ce qui me faisait un cumul de 572km en huit jours… Pas mal.<\/p>\n\n\n\n

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Le 13\/04\/2019 \u00e0 Ern\u00e9e (BRM 300)<\/p>\n\n\n\n

Nous nous sommes lev\u00e9s t\u00f4t, mes camarades et moi pour nous rendre \u00e0 Ern\u00e9e, d\u00e9part pr\u00e9vu \u00e0 4 heures du matin pour ce deuxi\u00e8me brevet qualificatif au PBP. Meme \u00e9quipe qu’au 200. Daniel, son jeune neveu, Gaby et moi.<\/p>\n\n\n\n

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fait un froid glacial ce matin, qui ne devrait pas s’am\u00e9liorer au lever du jour. En ce qui me concerne, je crains et j’ai enfil\u00e9 plusieurs couches de maillots, veste et chaussettes afin d’essayer de combattre ce froid ambiant.<\/p>\n\n\n\n

Plus d’une centaine au d\u00e9part de cette \u00e9preuve, et nous allons essayer de rester dans des groupes. Je ne peu m\u2019emp\u00eacher de d\u00e9marrer plein pot (pour me r\u00e9chauffer et peu-\u00eatre aussi mon instinct naturel qui reprend le dessus). Nous prenons la direction de Vitr\u00e9, route le plus souvent rectiligne , mais pas plate. De loin en loin, dans la nuit, devant moi, c’est une file de feux rouge qui s’agitent. C’est sans doute cela qui m\u2019excite. Je remonte de groupes en groupes jusqu’\u00e0 Vitr\u00e9 ou je me dis , il va falloir que je me calme et attendre mes compagnons qui sont derri\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n

Je ne suis certainement pas le seul \u00e0 avoir eu la m\u00eame pens\u00e9e car apr\u00e8s Vitr\u00e9 un gros peloton se reforme et avec eux je retrouve mes deux compagnons de route Daniel et Gaby qui ont du cravacher pour revenir. Nous continuons alors au sein de ce groupe qui roule \u00e0 bonne allure, Pas besoin d’assurer le train.<\/p>\n\n\n\n

Le jour pointe le bout de son nez du cot\u00e9 de Bain-de-Bretagne, mais, bon sang ! qu’il fait froid. Nous arrivons au sein d’un petit groupe au premier pointage \u00e0 Guipry-Messac. D\u00e9j\u00e0 3 heures de route. Tout le groupe (une bonne trentaine) s’arr\u00eate pour se ravitailler et souffler un peu, car nous sommes \u00e0 pr\u00e8s de 30 de moyenne (vent favorable, ce qui ne sera pas le cas sur la route du retour)<\/p>\n\n\n\n

Un petit arr\u00eat et c’est reparti. Je me sens bien, et dans ce cas, j’aime assurer le train. Pl\u00e9lan-le-Grand (Pointage km126) Montauban-de-Bretagne (Pointage km150) Changement de direction, cap sur B\u00e9cherel avec un fort vent d\u00e9sormais de face qui ne va pas nous l\u00e2cher avant les 15 derniers km de ce brevet.<\/p>\n\n\n\n

Aurais-je pr\u00e9sum\u00e9 de mes forces…! La mont\u00e9e vers B\u00e9cherel s’annonce difficile pour moi et j’ai toutes les peines du monde \u00e0 suivre le groupe. En plus je suis pourri de crampes et nous ne sommes qu’\u00e0 un peu plus de la moiti\u00e9. Premi\u00e8re alerte Dans la cote de B\u00e9cherel ou je me fais quelque peu d\u00e9crocher, il n’est plus du tout question d’assurer le train, tout juste de s’accrocher en esp\u00e9rant une am\u00e9lioration. Cote de Tint\u00e9niac, je suis \u00e0 nouveau pris de crampe, je d\u00e9croche, je r\u00e9ussi \u00e0 revenir … Combourg, je sens un l\u00e9ger mieux, de courte dur\u00e9e car quelques km plus loin je me fais sortir dans une petite cote anodine, et pour de bon cette fois; C’est tout seul que je rejoins Dol-de-Bretagne, lieu de pointage. <\/p>\n\n\n\n

Il est midi pass\u00e9 je retrouve le groupe et avec eux mes compagnons de club auquel est venu s’ajouter Mickael, qui nous sera pr\u00e9cieux, n’h\u00e9sitant pas \u00e0 assurer le train sur la presque totalit\u00e9 du trajet retour. Entre temps, la majeure partie du groupe s’est arr\u00eat\u00e9 manger dans un restaurant. Nous nous retrouvons \u00e0 4 du club. Quand au neveu de Daniel, nous ne l’avons pas vu depuis le d\u00e9part et ne savons s’il est devant ou derri\u00e8re nous. <\/p>\n\n\n\n

Pas chance, \u00e0 Dol c’est la foire,la plupart des rues sont barr\u00e9es et les commerces pris d’assaut. Nous perdons l\u00e0 une bonne demi\/heure \u00e0 chercher une boulangerie et vu le capharna\u00fcm ici, nous d\u00e9cidons d’un commun accord de pousser plus loin. <\/p>\n\n\n\n

Nous faisons arr\u00eat a Pontorson, ou l\u00e0 enfin nous trouvons des sandwichs, qui passent comme lettres \u00e0 la poste. Depuis Dol, on ne peut pas dire que je suis bien fringant mais je me refais petit \u00e0 petit une petite sant\u00e9 et les crampes (peu-\u00eatre du au froid) semblent termin\u00e9es.<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s cet interm\u00e8de, direction Saint-James puis Louvign\u00e9, ou des spectateurs souvent connus attendent le passage de la course en ligne (A travers le pays de Louvign\u00e9 arriv\u00e9e jug\u00e9e au F\u00e9rr\u00e9 dont j’ai aid\u00e9 \u00e0 baliser les 200km de cicuit avant hier. C’est peu-\u00eatre \u00e7a qui m’est rest\u00e9 dans les jambes, d’ailleurs)<\/p>\n\n\n\n

Pas d’arr\u00eat chez nous, nous avons h\u00e2te d’en finir et il nous reste quelques bonnes c\u00f4tes dont la mont\u00e9e sur Landivy et celle de Fougerolles-du-Plessis. Puis ce sera D\u00e9sertines , Gorron , dernier pointage ou, un peu avant, nous trouvons, David, un autre Louvigneen Plus costaud que nous. Ayant termin\u00e9 depuis un moment d\u00e9j\u00e0 a d\u00e9cid\u00e9 de refaire la route inverse pour venir \u00e0 notre rencontre. C’est \u00e0 fond, le vent enfin dans le dos, coll\u00e9 \u00e0 sa roue arri\u00e8re que nous rallions Ern\u00e9e, terme de ce 300 qui, comme tous les 300 que j’ai effectu\u00e9 \u00e0 ce jour m’a pos\u00e9 quelques probl\u00e8mes.<\/p>\n\n\n\n

Bilan 24,800 de moyenne, ce qui n’est pas si mal vu les conditions atmosph\u00e9riques et surtout le fort vent de face sur la presque totalit\u00e9 du trajet retour. Rien \u00e0 voir avec les 28 d’il y a 4 ans, mais c’\u00e9tait il y a 4 ans….<\/p>\n\n\n\n

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Le 04\/05\/2019 BRM 400 \u00e0 Laval Nord<\/p>\n\n\n\n

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Pour ce brevet, je suis arriv\u00e9 la veille et couch\u00e9 chez le jeune de mes fils, Eric, habitant Laval, ce qui m’a fait gagner une heure de sommeil .On nous annonce une m\u00e9t\u00e9o chaotique pour ce 3\u00e8 brevet qualificatif partant de Laval. Il est 6 heures du matin et le ciel est plut\u00f4t d\u00e9gag\u00e9, nous verrons bien…<\/p>\n\n\n\n

D\u00e9part par groupes d’une trentaine d’unit\u00e9. Nous ne prendrons pas le tout premier, l\u00e0 ou sont en g\u00e9n\u00e9ral les meilleurs mais plut\u00f4t le second. Beaucoup de participants \u00e0 ce 400 parti \u00e0 vive allure vers Chang\u00e9 et une premi\u00e8re c\u00f4te \u00e0 la sortie du pays. <\/p>\n\n\n\n

Direction le Bourgneuf, Vitr\u00e9. Les plus press\u00e9s partent devant. quand \u00e0 moi, bien que les sensations soient bonnes, \u00e9chaud\u00e9 par mon pr\u00e9c\u00e9dent 300, je reste dans les roues bien \u00e0 l’abri avec mes compagnons Daniel et Gaby.<\/p>\n\n\n\n

Un l\u00e9ger brouillard nous accompagne depuis la sortie de Laval, mais nous avons le vent favorable. Ce brouillard fait place \u00e0 de belles \u00e9claircies apr\u00e8s Vitr\u00e9, et qui sait? peu-\u00eatre aurons droit \u00e0 une m\u00e9t\u00e9o plus cl\u00e9mente que pr\u00e9vue. <\/p>\n\n\n\n

Nous nous dirigeons sur Saint-Aubin-du-Cormier, via Sens-de-Bretagne dans un bon groupe d’une vingtaine d’unit\u00e9s, lieu du premier pointage, ou nous changerons carr\u00e9ment de direction pour rejoindre Mortagne-au-Perche, empruntant le parcours du prochain PBP. Je me sens en forme et n’h\u00e9site plus \u00e0 prendre des relais de temps \u00e0 autre. Cot\u00e9 m\u00e9t\u00e9o, j’\u00e9tais sans doute trop optimiste, car les nuages s\u2019amoncellent c\u00f4t\u00e9 ouest et avec eux le vent qui se renforce, que nous aurons pratiquement pleine face jusqu’\u00e0 Mortagne. Encore une rude journ\u00e9e qui s’annonce…Pointage, donc \u00e0 Sens. Il est heures 8heures 50 et nous sommes \u00e0 30 de moyenne, mais , avec ce vent qui ne nous sera d\u00e9sormais pas favorable cela risque de baisser.<\/p>\n\n\n\n

apr\u00e8s un bref arr\u00eat nous repartons au sein de notre groupe, qui \u00e0 sensiblement diminu\u00e9 vers Foug\u00e8res, sous les rafales de vent et la pluie qui fait son apparition un peu avant Foug\u00e8res. Apr\u00e8s Foug\u00e8res, direction mont-Romain, Gorron. Avec cette pluie, il fait froid. Je m’arr\u00eate \u00e0 Saint-Hellier-du-Maine pour remettre mes gants. Grosse erreur, le groupe est maintenant \u00e0 pr\u00e8s d’un kilom\u00e8tre et , avec ce vent de face il va me falloir un certain temps pour revenir. Daniel et Gaby ne me voyant plus dans le groupe m’attendent. A trois nous aurons plus de chance de le r\u00e9int\u00e9grer . Mais, malgr\u00e9 nos efforts, nous ne reprenons que m\u00e8tres apr\u00e8s m\u00e8tres. A ce moment le conducteur d’une voiture voyant notre difficult\u00e9 passe devant nous et d\u00e9cide de nous ramener, nous lui en sommes reconnaissant. Nous r\u00e9int\u00e9grons le groupe peu avant Gorron, il nous aura fallu cravacher pendant une dizaine de km. Ouf…<\/p>\n\n\n\n

Direction Ambri\u00e8res, le temps s’est am\u00e9lior\u00e9, plus de pluie, mais toujours un vent soutenu, soufflant en rafales. Nous d\u00e9cidons tous de faire arr\u00eat sandwich \u00e0 Lassay-les-Ch\u00e2teaux. Il est plus de midi et la longue c\u00f4te \u00e0 la sortie de Chantrign\u00e9 a eu pour effet d’\u00e9parpiller le groupe.<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s une bonne pose et s’\u00eatre bien ravitaill\u00e9s, nous repartons ragaillardi vers Villaines-la-Juhel, km 186, que nous atteignons a \u00e0 13h50. Pointage, petite pose et c’est reparti sur une portion plus vallonn\u00e9e ou se succ\u00e8dent les longs faut-plats \u00e0 n’en plus finir.<\/p>\n\n\n\n

Fresnay-sur-Sarthe et puis les longues lignes droites nous enmenant jusqu’\u00e0 Mamers. A l\u2019approche du Perche, le temps change. Premi\u00e8re averse de gr\u00eale un peu avant Mamers, puis carr\u00e9ment la grosse averse cette fois \u00e0 l’entr\u00e9e du pays. C’est un peu la panique dans le groupe, je suis devant et je prends la rocade alors que le reste du groupe a d\u00e9cid\u00e9 de passer par le centre ville et je me retrouve seul pour rallier Mortagne. Je pr\u00e9sume que le groupe ou figurent mes deux compagnons de route sont derri\u00e8re moi, mais je n’en suis pas sur. Ayant de bonnes jambes je d\u00e9cide de continuer seul jusqu’\u00e0 Mortagne me disant qu’ils finirons bien par me rattraper, mais personne devant ni derri\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n

J’arrive \u00e0 Mortagne \u00e0 17h30. Un groupe est bien l\u00e0 dans le centre, mais ce n’est pas le mien. Qu’\u00e0 cela ne tienne je pars \u00e0 la recherche d’une boulangerie pour me ravitailler et faire tamponner ma carte. J’aurais ainsi le temps de souffler avant qu’ils arrivent. De retour dans le centre de Mortagne, je retrouve mon groupe qui vient d’arriver 10mn apr\u00e8s moi. Explication, ils se sont mis quelques instants \u00e0 l’abri, le temps de l’averse. <\/p>\n\n\n\n

Profitant de ma petite avance, j’en profite pour t\u00e9l\u00e9phoner \u00e0 mon copain Jacky, qui habite dans les environs de Bell\u00eame, tout au fond d’un petit village, qui a pour nom \u00a0\u00bb la belle Vacherie\u00a0\u00bb. On \u00e0 pr\u00e9vu de se voir lors de mon passage \u00e0 Saint-C\u00f4me-en-Varais, et peu-\u00eatre m\u00eame de s’offrir un petit repas, avant de reprendre la route. Mais \u00e0 la belle Vacherie, tr\u00e8s peu de r\u00e9seau et comme j’ai pr\u00e8s d’une heure d’avance sur l\u2019horaire que nous avions convenu, je ne peu le joindre. De toute fa\u00e7on, je n’ai gu\u00e8re envie de m’attarder, la nuit s\u2019annon\u00e7ant tr\u00e8s tr\u00e8s fra\u00eeche. Nous ne nous verrons pas, mais, si l’envie me prend, j’irais plus tard le voir \u00e0 v\u00e9lo. 320km aller, retour, ce qui me fera un bon entrainement, avant le d\u00e9part du PBP.<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s un bon arr\u00eat \u00e0 Mortagne, cap au sud, direction Bell\u00eame. Le fort vent du nord nous pousse maintenant sur les lignes droites nous menant \u00e0 Bell\u00eame. Quel changement et quel confort apr\u00e8s avoir lutter pr\u00e8s de 200km contre le vent et les intemp\u00e9ries…! Intemp\u00e9ries qui en m\u00eame temps que nous quittons le Perche, semblent faire place au soleil.<\/p>\n\n\n\n

Bref arr\u00eat \u00e0 Saint-C\u00f4me pour pointer et notre groupe de huit unit\u00e9s, nous dirigeons vers Beaumont-sur-Sarthe, via Sill\u00e9-le-guillaume que nous atteignons juste avant la nuit vers 21 heure, ou un bon ravitaillement s’impose avant la nuit.<\/p>\n\n\n\n

Il nous reste environ 3 heures de route de nuit \u00e0 faire pour rejoindre Laval, terme de ce brevet. Depuis Mortagne les conditions sont id\u00e9ales et nous roulons bon train, train que je n’h\u00e9site d\u2019ailleurs pas \u00e0 assurer les 3\/4 du retour, ayant de tr\u00e8s bonnes sensations depuis le d\u00e9part ce matin.<\/p>\n\n\n\n

Cette premi\u00e8re partie de nuit n’est pas trop fra\u00eeche et nous arrivons tous ensemble (8) \u00e0 Laval aux environs de minuit, contents d’en avoir termin\u00e9 avec ce brevet de 400, boucl\u00e9 \u00e0 pr\u00e8s de 25 km\/h de moyenne , ce qui n’est d’ailleurs pas si mal, vu les conditions rencontr\u00e9es (pluie, vent, gr\u00eale, froid). Il ne me reste plus qu’\u00e0 retraverser Laval pour me rendre chez mon fils, et go\u00fbter \u00e0 un repos bien m\u00e9rit\u00e9.<\/p>\n\n\n\n

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Les 01 et 02\/ 06\/2019 BRM 600 Audax Lavalois<\/p>\n\n\n\n

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Retour \u00e0 Laval pour ce dernier brevet qualificatif \u00e0 PBP organis\u00e9 par l’Audax Lavalois; Trajet qui doit nous emmener jusqu’\u00e0 Comana, au coeur des monts d’Arr\u00e9e, via les montagnes Noires, avec un d\u00e9nivel\u00e9 pr\u00e9vu de plus de 6000 m\u00e8tres. Un mini tour de Bretagne, en quelque sorte. Autan dire que nous prenons le d\u00e9part avec une petite appr\u00e9hension, surtout que c\u00f4t\u00e9 m\u00e9t\u00e9o nous devrions passer \u00e0 des temp\u00e9ratures frisant la canicule, mais d’habitude, je supporte assez bien, me rappelant que dans ma jeunesse je gagnais tr\u00e8s souvent aux p\u00e9riodes les plus chaudes de l’ann\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n

Parcours identique au 400 jusqu’\u00e0 Sens-de-Bretagne,puis nous continuerons jusqu’\u00e0 Comana sur le trac\u00e9 du PBP, que je commence \u00e0 conna\u00eetre parfaitement . Comme d’habitude, mes camarades et moi avons choisis de rester dans un groupe dont le rythme nous convient. Nous atteignons Ding\u00e9 (km 90) sans probl\u00e8me particulier vers 9 h 15. Tout va bien, il fait bon rouler, la chaleur n’ayant pas encore fait son apparition. Un l\u00e9ger ravitaillement et nous voil\u00e0 reparti vers Tint\u00e9niac, puis le village perch\u00e9 de B\u00e9cherel, avant d’entrer dans les C\u00f4tes-d’Armor. La temp\u00e9rature monte et de loin en loin nous rattrapons ceux, un peu pr\u00e9somptueux, qui sont partis trop vite ce matin. C’est ainsi que nous rattrapons Mickael, un bon camarade de notre club, pourtant plus performant que nous, compl\u00e8tement coll\u00e9 \u00e0 la route, incapable de suivre le moindre groupe qui le d\u00e9passe. Il ira m\u00eame jusqu’\u00e0 poser plusieurs fois pied \u00e0 terre. Devant son \u00e9tat, \u00e0 cet instant nous nous demandons s’il pourra terminer, vu le relief qui se pr\u00e9sentera \u00e0 lui apr\u00e8s Loud\u00e9ac, mais, en ce qui nous concernent, nous ne pouvons nous permettre de l’attendre. Nous sommes dans un groupe qui roule bien r\u00e9gulier, il nous faut y rester. <\/p>\n\n\n\n

Deuxi\u00e8me pointage \u00e0 la Trinit\u00e9-Porho\u00ebt (km 165). Il est un peu plus de midi et juste un caf\u00e9 d’ouvert, mais de sandwich, que dalle…! Je d\u00e9cide de pousser 3km plus loin, \u00e0 Plumieux ou l\u00e0, nous aurons peu-\u00eatre un peu plus de chance. A d\u00e9faut de (Plus- mieux), nous trouvons une petite sup\u00e9rette, ainsi qu’un bar ou l’on pourra au moins s\u2019asseoir devant une bonne bi\u00e8re bien fra\u00eeche. Je n’ai trouv\u00e9 qu’une part de pizza fourr\u00e9e d’une esp\u00e8ce de cr\u00e8me, que je mange froide. C’est un peu \u00e9c\u0153urant, mais j’ai faim. Il faut bien alimenter la machine….<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s ce bon arr\u00eat, et avoir enlev\u00e9es les couches de v\u00eatements superflues, nous repartons vers Loud\u00e9ac, ou les choses s\u00e9rieuses vont commencer , avec une succession de c\u00f4tes jamais faciles \u00e0 n\u00e9gocier, et, aujourd’hui, avec la chaleur en plus. Cotes de Tr\u00e9v\u00e9, Uzel et surtout Merl\u00e9ac que j’ai toujours trouv\u00e9e la plus dure du parcours PBP, et, ou encore aujourd\u2019hui, j’ai toutes les peines du monde \u00e0 en venir \u00e0 bout. Je suis d’ailleurs pas le seul, tout le groupe se retrouvant essaim\u00e9 un par un.<\/p>\n\n\n\n

Daniel, lui non plus n’a pas eu l’air d’appr\u00e9cier. Il est \u00e0 la tra\u00eene. Corlay n’\u00e9tant pas tr\u00e8s loin Gaby et moi d\u00e9cidons de l’attendre \u00e0 l’entr\u00e9e du pays. Ce n’est qu’apr\u00e8s une bonne dizaine de minutes qu’il refait son apparition. Un bon arr\u00eat et un peu de repos devrait lui faire du bien.<\/p>\n\n\n\n

Sur la place du centre, un bon nombre de participants sont \u00e0 l’arr\u00eat et beaucoup ont l’air fatigu\u00e9s. Nous ne sommes qu’au km 220 et encore loin du compte… Vu leurs t\u00eate, certains auront du mal \u00e0 aller jusqu\u2019au bout. Il est 15 h 10, nous sommes en plein cagnard.Un coup de tampon et c’est reparti Vers Carhaix, accompagn\u00e9s de trois courageux compagnons, plut\u00f4t mal en point, avec qui nous passerons la nuit et la presque totalit\u00e9 du parcours, dont Denis, le Lavalois 78 ans, qui, \u00e0 chaque \u00e9tape se dit cram\u00e9 et ne plus pouvoir avancer, mais qui est malgr\u00e9 tout toujours l\u00e0.<\/p>\n\n\n\n

Carhaix, nous prenons la rocade, et au lieu de prendre la route du Huelgouat, nous empruntons la route directe (route du retour \u00e0 PBP) route oh combien monotone avec ses grandes lignes droites, le plus souvent montantes et baign\u00e9s de soleil, nous menant \u00e0 Roc Tr\u00e9vezel, sommet des monts d’Arr\u00e9e. Le groupe, ou ce qu’il en reste avance au ralenti. Gaby et moi assurons le train cote \u00e0 cote et malgr\u00e9 notre faible allure, nous nous retrouvons bient\u00f4t \u00e0 trois, le reste de notre petit groupe \u00e9parpill\u00e9 (fa\u00e7on puzzle).<\/p>\n\n\n\n

Etant donn\u00e9 que nous ne nous sommes pas arr\u00eat\u00e9 \u00e0 Carhaix, nos bidons sont vides; Nous nous d\u00e9tournons de notre route pour nous ravitailler en eau au petit village de la Feuill\u00e9e. A peine descendu de v\u00e9lo, notre compagnon d’infortune, qui n\u00a0\u00bbest pas bien fringant, tombe au sol ,se tordant de douleurs, terrass\u00e9 par les crampes. Il hurle et nous ne savons que faire pour lui. <\/p>\n\n\n\n

Pour l’heure, le mieux pour lui, c’est de se reposer et boire en attendant que \u00e7a lui passe. Nous d\u00e9cidons, Gaby et moi de continuer tous les deux notre route jusqu’\u00e0 Comana, ou, en attendant Daniel, en perdition, nous aurons alors le temps de nous reposer. Nous franchissons Roc Tr\u00e9vezel tous les deux, seuls rescap\u00e9s. Il ne nous reste plus que quelques km de descente pour rejoindre Comana \u00e0 mi chemin de notre parcours.<\/p>\n\n\n\n

Petite anecdote, heureusement sans cons\u00e9quences. Apr\u00e8s notre arr\u00eat \u00e0 la Feuill\u00e9e, dans une l\u00e9g\u00e8re descente, je m’aper\u00e7ois tout \u00e0 coup que je n’ai pas referm\u00e9 la fermeture de ma sacoche avant. Bien sur, je v\u00e9rifie si tout est en ordre, et l\u00e0, je ne trouve plus mon carton de route que je mets toujours dedans. Sueur froide… Je commence \u00e0 dire \u00e0 Gaby \u00ab\u00a0Il va me falloir faire demi tour,je crois bien avoir perdu mon carton de pointage\u00a0\u00bb Je tate les poches de mon maillot… Il y est… Au dernier pointage, je ne l’avais pas remis \u00e0 sa place habituelle. Ouf, plus de peur que de mal, nous pouvions repartir.<\/p>\n\n\n\n

Comana… Il est 19 heures… Pas grand monde \u00e0 cette heure ici. Une petite superette est ouverte \u00e0 l’entr\u00e9e du pays, nous allons nous arr\u00eater l\u00e0 nous ravitailler et attendre Daniel et ce qui reste de notre groupe, c’est \u00e0 dire 6. C’est d’abord notre goronnais que nous avions abandonn\u00e9, pris de crampe qui arrive, il n’a pas trop perdu de temps… mais toujours pas de Daniel, qui pointe sa grande carcasse 40mn apr\u00e8s nous le moral dans les chaussettes, puis plus loin, Denis qui se dit, encore une fois ‘Laissez moi l\u00e0, je suis cram\u00e9\u00a0\u00bb mais qui finira par repartir.<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s ce long arr\u00eat, pour entamer cette seconde partie de brevet, il nous faut reprendre une petite partie de la route, chemin inverse. La chaleur est maintenant termin\u00e9e et notre petit groupe semble avoir repris des forces. A peine sortis du pays, nous croisons Mickael, qui semble avoir une meilleure t\u00eate que ce matin et qui passe \u00e0 vive allure. Il semble avoir retrouv\u00e9 du tonus, et nous en sommes heureux pour lui. A l’\u00e9vidence, il ne va certainement pas s’attarder et bient\u00f4t nous rattraper.<\/p>\n\n\n\n

Il nous faut franchir une bonne c\u00f4te pour rejoindre et longer pendant quelques km les cr\u00eates des Monts d’Arr\u00e9e . A cette heure du soir, ce vieux massif couvert de landes arides, aux paysages aust\u00e8res, le plus souvent balay\u00e9es par le vent, est tout simplement magnifique. Apr\u00e8s \u00eatre pass\u00e9s au pied de la montagne Saint-Michel et sa chapelle, tout au sommet, nous plongeons dans la longue descente vers Braspart puis Pleyben, ou nous avons d\u00e9cid\u00e9 de prendre un bon repas afin de recharger les batteries juste avant la nuit. Il est 21 heures, c’est le moment ou jamais, apr\u00e8s nous ne trouverons plus rien ,d’ici le lever du jour. <\/p>\n\n\n\n

Nous trouvons un petit restaurant dans le centre de Pleyben (km330). Il fait encore beau, nous pouvons nous installer dehors en terrasse. quel bonheur de s\u2019asseoir autrement que sur une selle de v\u00e9lo, il faut appr\u00e9cier ce petit moment de d\u00e9tente. Mes camarades prennent un morceau de poulet avec accompagnements. Quand \u00e0 moi, qu’\u00e0 cela ne tienne, j’ai opt\u00e9 pour une pot\u00e9e compl\u00e8te (Un beau Jambonneau de porc accompagn\u00e9 de choux Patates carottes) Voil\u00e0 qui devrait tenir au corps pour la nuit. Quand \u00e0 notre ami Goronnais, tellement content que nous l’ayons attendu, il paye la tourn\u00e9e g\u00e9n\u00e9rale.<\/p>\n\n\n\n

Mickael, averti de notre arr\u00eat est arriv\u00e9 un petit 1\/4 d’heure apr\u00e8s nous, mais n’a pas souhait\u00e9 s’attarder, et est reparti presque aussit\u00f4t. Il a semble-t-il retrouver du tonus et rattrapera bon nombre de concurrents, ralliant Laval le lendemain aux environs de midi. Belle performance, malgr\u00e9 son coup de moins bien de la veille…!<\/p>\n\n\n\n

Apr\u00e8s une bonne heure d’arr\u00eat, il est temps pour nous de reprendre la route. J’enfile une veste \u00e0 manches longues ainsi que mon gilet jaune (nullement par protestation, mais pour \u00eatre mieux vu cette nuit). La nuit qui commence \u00e0 tomber lorsque nous reprenons la route vers Ch\u00e2teauneuf-du-Faou. Compliqu\u00e9e cette route qui longe la 4 voies, jalonn\u00e9e de travaux , nous renvoyant sans cesse sur cette voie rapide. Apr\u00e8s une petite partie de cyclo-cross, et une l\u00e9g\u00e8re rallonge, nous retrouvons notre route ( nous ne serons pas les seuls \u00e0 t\u00e2tonner dans cet endroit du parcours.<\/p>\n\n\n\n

Depuis les sommets de Monts d’Arr\u00e9e, nous avons pas mal descendus, en atteignant Ch\u00e2teauneuf, puis sp\u00e9zet, nous allons monter plusieurs km pour franchir le col de Toula\u00e9ron, pas tr\u00e8s pentu, mais long (5 km environ) . Juste avant le sommet, un bon groupe nous rattrape, mais nous avons d\u00e9cid\u00e9 de rester tous les six et de passer la nuit \u00e0 notre rythme.<\/p>\n\n\n\n

Longue descente sur Plouray. Je m\u2019aper\u00e7ois que la nuit risque d’\u00eatre fra\u00eeche, des petits bancs de brouillard se formant \u00e7\u00e0 et l\u00e0 dans le bas des cotes. Petite halte \u00e0 Gourin, le temps d’enfiler mes jambi\u00e8res et d’attendre nos trois compagnons l\u00e2ch\u00e9s dans Roc Toula\u00e9ron. A tour de r\u00f4le, ils ont des gros coups de moins bien, et \u00e0 tour de r\u00f4le, depuis Corlay, nous en perdons un, pour le retrouver quelques km plus loin, \u00e0 la faveur d’un arr\u00eat. Cette fois, c’est notre compagnon , le gorronnais (celui aux crampes) qui, couch\u00e9 dans la rigole, ne veux plus repartir et , malgr\u00e9 les aboiements d’un chien \u00e0 proximit\u00e9, souhaite rester l\u00e0, dormir. Qu’\u00e0 cela ne tienne, nous le retrouverons, plus loin, car Daniel, gagn\u00e9 par le sommeil, d\u00e9sire faire un petit somme \u00e0 Plouray. <\/p>\n\n\n\n

Un abri bus pour les uns, des toilettes public pour moi. Allong\u00e9 sur le carrelage (propre) je somnole, j’arrive m\u00eame \u00e0 m’endormir juste au moment ou j’entends la voix de Daniel \u00ab\u00a0C’est bon, on repart\u00a0\u00bb. Notre gorronnais de nouveau parmi nous, effectif complet, nous repartons \u00e0 six. Gaby, malgr\u00e9 son allure parfois peu acad\u00e9mique, est vraiment imperturbable depuis le d\u00e9part, hier matin, il suit le mouvement, sans jamais avoir l’air de peiner plus que \u00e7a.<\/p>\n\n\n\n

C’est reparti, nous voyageons au c\u0153ur de la nuit, vers Gu\u00e9m\u00e9n\u00e9, pays de l’andouille (ce que nous \u00e9vitons de faire). L’avantage, la nuit, c’est que nous ne voyons pas le haut des cotes, nous les sentons dans nos jambes, seulement (gros avantage). Et puis voil\u00e0 Pontivy, ou nous t\u00e2tonnons un peu pour trouver la route de Josselin, tr\u00e8s mal indiqu\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n

Nous atteignons Josselin,et son ch\u00e2teau, alors que le jour pointe le bout de son nez. Depuis d\u00e9j\u00e0 plusieurs km, Daniel est de nouveau en proie au sommeil. Ne trouvant rien d’autre qu’un porche et le seuil de maisons pour d’autre, mes cinq compagnons se couchent sur la pierre, \u00e0 m\u00eame le sol (quand on \u00e0 sommeil, tout est bon) Tr\u00e8s peu pour moi, je fais les cent pas sur le trottoir, au moment ou une jeune fille, rentrant sans doute de Discoth\u00e8que, passant devant moi, d\u00e9couvre ces corps allong\u00e9s, dormant \u00e0 m\u00eame le sol. Curieuse, elle me demande ce que nous faisons l\u00e0 et apr\u00e8s de br\u00e8ves explications, choisie d’en rire, nous prenant sans doute pour de doux f\u00eal\u00e9s. (Elle ne se trompe certainement pas de beaucoup).<\/p>\n\n\n\n

Un court arr\u00eat et nous repartons, direction Plo\u00ebrmel, ou, la bas, vers 7 heures, nous devrions trouver une boulangerie d’ouverte. C’est au tour de notre grand mayennais au maillot rouge (d’Ahuill\u00e9) d’avoir des difficult\u00e9s \u00e0 remettre en route; (Il faut dire que pour sortir de Josselin, nous nous coltinons une grosse cote bien s\u00e9v\u00e8re. Je l’attends et le ram\u00e8ne avec nous quelques km plus loin, juste avant qu’un gros peloton d’une trentaine d’unit\u00e9 nous rattrape \u00e0 l’entr\u00e9e de Plo\u00ebrmel.<\/p>\n\n\n\n

Ce groupe, selon les arr\u00eats est parfois devant, parfois derri\u00e8re, le m\u00eame qui \u00e9tait \u00e0 Corlay hier, qui nous a devanc\u00e9 dans le col de Toula\u00e9ron et que nous retrouverons plus tard \u00e0 Bain-de-Bretagne. Un groupe roulant l\u00e9g\u00e8rement plus vite que nous, mais, apparemment faisant des arr\u00eats plus longs (Nous finirons d\u2019ailleurs avant eux). Cela dit, ce qui est quand m\u00eame curieux, nous n’avons vu personne de toute la nuit, et d’un coup, ce groupe important qui appara\u00eet ce matin. Malgr\u00e9 tout, nous ne regrettons pas d’avoir pass\u00e9 la nuit \u00e0 six plut\u00f4t que dans ce peloton ou le danger \u00e9tait plus important.<\/p>\n\n\n\n

A Plo\u00ebrmel, juste une boulangerie d’ouverte, la marchande ne s’attendant certainement pas \u00e0 voir son commerce envahi \u00e0 cette heure matinale, par des dizaines de cyclistes affam\u00e9s. En ce qui nous concerne, trop de monde. Denis dit\u00a0\u00bballons prendre un caf\u00e9 plus loin, dans un endroit plus tranquille\u00a0\u00bbNous repartons donc tous les six en direction de Guer ( petit erreur, nous ne sommes pas sur la bonne route. Nous nous en apercevons tr\u00e8s vite et apr\u00e8s une courte rallonge retrouvons le droit chemin. <\/p>\n\n\n\n

Guer, nous arr\u00eatons \u00e0 prendre le temps d’un petit caf\u00e9 et puis \u00f4ter manches longues et jambi\u00e8res, car nous sommes reparti pour une journ\u00e9e chaude et, sans doute, plus orageuse ( Il ne faudra pas trop tra\u00eener \u00e0 pr\u00e9sent en cours de route et essayer de rentrer sur Laval avant la grosse chaleur) Ce qui n\u2019emp\u00eache pas Denis de dire pour la \u00e9ni\u00e8me fois \u00ab\u00a0ne m’attendez pas, je suis cram\u00e9\u00a0\u00bb Il repartira…!<\/p>\n\n\n\n

Nous rallions Bain-de-Bretagne (km525) dans les environs de midi, et trouvons un caf\u00e9 en m\u00eame temps qu’une bonne partie du groupe vu \u00e0 Plo\u00ebrmel ce matin. Avec ce chaud soleil , certains ont l’air d’accuser le coup et avoir toutes les peines du monde \u00e0 repartir. En ce qui nous concerne, vu la chaleur, pas question de s’attarder. Il nous reste environ 80km pour en terminer et nous ne comptons pas tergiverser. Nous d\u00e9cidons de laisser l\u00e0 nos trois compagnons de la nuit, qui ne pourrons de toute fa\u00e7on, suivre le rythme du gros peloton qui repart et que nous d\u00e9cidons de suivre; C’est un peu dommage, mais, entam\u00e9s comme ils le sont, ils pourrons faire le reste \u00e0 leur allure. (Ils prendrons d\u2019ailleurs le temps qu’il faut, finissant plus d’une heure apr\u00e8s nous)<\/p>\n\n\n\n

Ces derniers km, nous les bouclons \u00e0 bonne allure, le vent de dos, en partie au sein du groupe, puis tous les trois, le peloton s\u2019arr\u00eatant en cours de route pour crevaison et ensuite pour d\u00e9jeuner, la plupart n’\u00e9tant sans doute pas press\u00e9s de rentrer.<\/p>\n\n\n\n

Il est 14h30 quand nous en avons termin\u00e9 avec ce 600, sous un soleil de plomb, pas du tout m\u00e9content d’en \u00eatre venu \u00e0 bout. Bilan satisfaisant en ce qui me concerne, la forme allant crescendo au fil des brevets, qui, bien qu’effectu\u00e9s le plus souvent dans de mauvaises conditions atmosph\u00e9riques, se sont pas trop mal pass\u00e9. Je fini en forme, sans avoir taper dans les r\u00e9serves et sans perte de poids, il ne me reste plus qu’\u00e0 faire en sorte de garder la forme jusqu’au PBP, ce qui n’est pas une t\u00e2che des plus facile… Il faut continuer \u00e0 rouler.<\/p>\n\n\n\n

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Le 23\/03\/2019 \u00e0 Pleine-Foug\u00e8res (BRM 200) D\u00e9part \u00e0 7 heures de ce premier brevet en compagnie de Daniel et Gaby, mes deux compagnons de club avec qui je dois participer a mon 3\u00e8 Paris...<\/p>\n","protected":false},"author":3,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/618"}],"collection":[{"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/3"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=618"}],"version-history":[{"count":41,"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/618\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":663,"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/618\/revisions\/663"}],"wp:attachment":[{"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=618"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=618"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"http:\/\/michel.leboissetier.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=618"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
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