Article de la Chronique Républicaine sur Paris-Brest-Paris 2011

Lors du Paris-Brest-Paris 2011, la chronique républicaine avaient publié cette article sur les quatres coureurs de l’Union Cycliste Fougeraise :

1200 km de vélo : la rando Paris-Brest-Paris est l’une des plus difficiles au monde. Quatre coureurs de l’Union Cycliste Fougeraise, qui participent à l’épreuve, évoquent la course et donnent quelques points de repère.

Daniel, Michel, Guy et Hervé sont dans les « starting-blocks ». Dimanche 21, ils s’élanceront de Saint-Quentin-en-Yvelines pour la célèbre rando cyclotouriste Paris-Brest-Paris. Tous les quatre porteront la tunique jaune et turquoise de leur club, l’union cycliste fougeraise. D’autres cyclotouristes du pays de Fougères seront aussi de la partie.

S’il s’agira du tout premier Paris-Brest-Paris pour Michel Leboissetier, Louvignéen de 60 ans qui courra en duo avec Daniel Manceau (et Philippe Duclos à la logistique), ses compères ont déjà expérimenté le parcours. Daniel Manceau, Fleurignéen de 57 ans, fera son 3e Paris-Brest-Paris, Guy Devilgérard, Fougerais de 53 ans, son 2e, et Hervé Degombert, 47 ans de Montours, son 4e. Entre plaisirs et galères, ils évoquent la course et apportent quelques points de repère.

Attention au départ ! De l’avis général, il convient de ne « pas partir trop vite » sitôt le coup d’envoi de l’épreuve. Arriver rapidement à Brest engendre généralement « un retour terrible » vers Paris. « La clé ? Il ne faut pas se projeter à l’arrivée mais penser à l’étape suivante », explique les quatre coureurs. Paris-Brest-Paris, c’est dans la tête !

Ravitaillements. un si long parcours (1200km) nécessite évidemment de bien maîtriser son énergie sur le vélo. « L’alimentation ainsi que l’hydratation sont très importantes afin de conserver toute son énergie ». Les quatres hommes conseillent de se nourrir régulièrement sur la route ou sur les 15 zones de ravitaillement.

Hallucinations. L’épreuve s’étalant sur deux à trois jours (50 à 70 heures), la gestion du sommeil est aussi un élément incontournable. « Il faut faire attention aux hallucinations ! », note Daniel Manceau qui, en 2007, se souvient d’avoir cru voir « des ronds points » au milieu de la route en pleine nuit ! Si, à l’aller, peu de coureurs s’arrêteront pour faire une sieste, ils devraient être très nombreux sur la phase retour vers Paris.

Préparation. Pour figurer parmi le peloton du Paris-Brest-Paris, chaque participant doit valider des tests les mois précédant l’épreuve. Les quatre Fougerais ont tous réussi les brevets des 200, 300, 400, et 600 km. Une sorte de préparation que les coureurs accompagnent d’entraînement personnels « Je fais du vélo tous les week-ends depuis janvier et j’ai aussi roulé pendant des bouts de nuit », précise Guy. « Je fais du vélo tous les jours pour aller et revenir du travail », explique Daniel. Pour Michel : « Un 200 km toutes les trois semaines ». Sûr qu’ils seront tous rôdés pour dimanche !

Pluie ou soleil ? Comme souvent, la météo conditionnera la difficulté de la course. En 2007, la pluie et le vent avaient fait souffrir les coureurs sur une grande partie du tracé. Daniel Manceau s’en souvient. « Sur 1200 km, j’ai dû avoir 900 km de pluie. Ce fut le pire des cauchemars. On avait l’impression de faire du surplace. L’étape Loudéac – Carhaix a été la plus dure ». Qu’en sera-t-il cette année ?

Chaque participant aura son propre objectif. Guy Devilgérard espère terminer l’épreuve, Hervé Degombert souhaite boucler le parcours en une cinquantaine d’heures et le duo Daniel Manceau et Michel Leboissetier en 60 heures.

© Chronique Républicaine

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