Mon Paris-Brest-Paris 2011 (3/6) | Loudéac – Brest
Nous sommes en plein centre Bretagne ou les cotes se succèdent (Merléac). Petites routes qui ne rendent pas et ou les groupes s’amenuisent, se font et se défont au fil des difficultés rencontrées. A la faveur d’un petit arrêt technique, les habitants de la maison en face de la route accourent appareil photos en mains. Il faut bientôt se faire photographier avec toute la famille. Ces personnes nous pressent de questions, ils ne sont pas pressé, nous si… Il nous faut à tout prix abréger. Nous repartons enfin… Cela nous a couté un bon quart d’heure. Nous rallions Carhaix (km 525) à 13h30. Arrêt 1 heure, il est temps de prendre un bon repas avant d’attaquer les monts d’Arrée.
Pendant que nous mangeons tous ensemble, clameur et applaudissements, c’est le groupe de tête qui passe, déjà sur la route du retour. (Je ne peu qu’admirer certains de ces phénomènes qui rallient Paris en 44 heures avec une moyenne atteignant les 30 km/h sans dormir). En ce qui nous concerne, nous ne sommes qu’à l’aller. Il nous reste encore un paquet de kilomètres à avaler et à 14h30 nous reprenons nos vélos, pour Brest qui marquera la mi-parcours de ce Paris-Brest-Paris.
C’est reparti, Le Helgouat, cela commence à monter jusqu’à Roc Trévezel, point culminant des monts d’Arrée ou une foule de spectateurs sont là pour nous acclamer, nous proposer des boissons, du ravitaillement, mais pas de trace de mon copain René, qui a cru à tort que je devais être passé et qui est rentré chez lui à Plougonven. Longue descente sur Brest ou nous croisons notre camarade de club, Hervé Degombert, qui bouclera son Paris-Brest-Paris en 51h48. Belle perf… Nous réintégrons un bon groupe avant le pont Albert Louppe avec vue sur la mer et la ville de Brest. Quelle émotion !… Il est 18 heures et nous avons fait 611 km en 26 heures, c’est plutôt pas mal, mais nous ne sommes qu’à la moitié. Le retour sera certainement plus ardu…
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